Chotecops ferdinandi ferdinandi

 

Trilobite du Dévonien, provenant de Bundenbach - Rheinland-Pfalz, Allemagne. Anciennement appelé Phacops, on retient désormais le nom de Chotecops CHLUPÁC 1971.

Les "Phacops de Bundenbach"… Ces trilobites sont entrés dans la légende grâce à leurs appendices. Ils font partie de la dizaine d'espèces répertoriées pour lesquelles on dispose d'une conservation exceptionnelle des parties molles. Paradoxalement, alors que l'Asteropyge sp. dont je dispose possède lui des appendices, ce Chotecops ferdinandi ferdinandi n'en possède pas alors que c'est chose plus " fréquente " dans cette espèce.

Les Chotecops de Bundenbach proviennent des schistes d'Hünsrück. La formation de ces schistes, peu fossilifères par ailleurs, et les mécanismes de fossilisation des tissus mous et des appendices de la faune à exosquelette léger sont présentées de façon très didactique dans cet excellent site sur la localité de Bundenbach et d'une manière plus générale sur les formations de Beecher's Bed, de Bundenbach et de Burgess dans une étude scientifique remarquable consultable à cette adresse (fichier PDF).

Le trilobite que je vous présente n'est pas complet, puisqu'il lui manque une partie du céphalon, mais c'est pour l'instant le seul Chotecops ferdinandi ferdinandi authentifié avec certitude dont je dispose et il me permet de vous présenter l'excellente étude de Struve sur les Phacopinae. Struve se fonde sur les caractères suivants pour définir 3 espèces de chotecops pour un total de 11 sous-espèces et formes ("forma") dans les Schistes d'Hunsrück (cf. schémas pour les légendes) :

  1. La densité et la distribution des granulations (sculptures) sur l'aire dorsale de la glabelle.
  2. Le nombre de files dorso-ventrales de lentilles des yeux et le nombre maximum de lentilles par file.
  3. La distance rétro-occulaire du milieu du sillon occipital jusqu'au bord postérieur de l'aire visuelle (Hinterer Augen-Abstand = HAA)
  4. De même principe, la distance du bord inférieur de la surface visuelle jusqu'à la bordure (Unterer Augen-Abstand = UAA) rapportée à la hauteur maximale de l'aire visuelle.
  5. L'élargissement de la glabelle, corrélé à la divergence des sillons latéraux dans leur portion L2 - L3.
  6. La segmentation du rachis et des plèvres au pygidium.
  7. La largeur relative du rachis rapportée au pygidium.

 

Description du spécimen :

  • Trilobite dont il manque la portion gauche du céphalon.
  • En vue dorsale.
  • Sur gangue.
  • Peu contrasté avec la gangue.
  • Compression latérale très modérée.
  • Absence d'appendices.
  • Taille totale : 65 mm.
  • Dévonien inférieur - Emsien inférieur.
  • Hunsrück-Schiefern.
  • Bundenbach, Hunsrück.
  • Rheinland-Pfalz, Allemagne.

 

Vue complète du spécimen.
Lumière rasante et N&B.

 

Diagnose :

 

Ordre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Phacopida

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SALTER 1864

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Céphalon : Proparial (Phacopina), gonatoparial (Calymenina et Cheirurina) ou opisthoparial (Calymenina). Doublure dépourvue de terrasses cuticulaires concentriques.
  • Aire préglabellaire souvent courte ou absente.
  • 4 paires ou moins de sillons glabellaires (parfois fusionnés).
  • Yeux : si présents, type schizochroal (Phacopina) ou holochroal (Cheirurina et Calymenina)
  • Avec plaque rostrale (Calymenina et Cheirurina) ou sans (quelques Phacopina)
  • Hypostome coïncident (tous les sous-ordres), parfois suspendu (quelques Phacopina du dévonien).
  • Carapace généralement granuleuse.
  • Thorax : 8 – 19 segments.
  • Parfois distinctement sillonnés.
  • Axis parfois large (Homalonotidae).
  • Pygidium: Typiquement micropygidial (la plupart des Calymenina et des Phacopina), mais variable (par ex. subisopygidial chez Dalmanitoidea et Acastoidea), peut-être lobé ou épineux (Cheirurina, quelque Dalmanitoidea, Acastoidea), ou à terminaison arrondie, avec une forme ronde ou subtriangulaire (Calymenina, Phacopoidea).

Sous-ordre

 

 

 

 

Phacopina

 

 

 

 

STRUVE 1959

 

 

 

 

 

Trilobites de l'Ordovicien au Dévonien.

  • Céphalon : Sutures faciales propariales parfois fusionnées, supramarginales ou marginales en avant de la plaque rostrale.
  • Glabelle s'étendant en avant.
  • Yeux schizochroaux.
  • Hypostome coïncindent, parfois suspendu.
  • Plaque rostrale (parfois absente).
  • Epines génales parfois.
  • Thorax : Généralement 11 segments (10 chez Hollardops).
  • Plèvres présentant des sillons et des facettes articulaires.
  • Pygidium : généralement plus petit que le céphalon (mais subisopygidial chez Dalmanitoidea et Acastoidea), à bord lisse ou épineux.

Super-famille

 

Phacopoidea

 

HAWLE & CORDA 1847

 

  • Céphalon : Impressions musculaires auxiliaires courtes ou absentes.
  • Sillons dorsaux fortement divergents
  • Lobe "antérieur" composite.
  • Absence de pointes génales.
  • Généralement, sillon de fermeture céphalique.

Famille

 

Phacopidæ

 

HAWLE & CORDA 1847

 

  • Céphalon : Phacopoïdes à glabelle fortement élargie frontalement.
  • Sillons glabellaires antérieurs S3 et médians S2 obsolètes.
  • Sillons postérieurs S1 généralement transglabellaire limitant un anneau intercalaire préoccipital.
  • Champ "musculaire accessoire" ovale à circulaire.
  • Angles génaux arrondis dépourvus de pointes génales.
  • Hypostome trinagulaire à trapézoïdal.
  • Thorax : Plèvres thoraciques arrondies distalement.
  • Pygidium : Semi-circulaire.
  • Bordure marginale dépourvue d'épines.

Sous-famille

Phacopinæ

HAWLE & CORDA 1847

 

 

"Reedops-Gruppe"

STRUVE & FLICK 1984

L'exosquelette est presque sans exception fortement bombé, en particulier le céphalon.

  • Céphalon : Lobe frontal fortement à très fortement voûté ou soufflé, ne laissant pas ou presque pas reconnaître le bourrelet céphalique en vue dorsale.
  • Pour la plupart des taxa, surtout de l'Emsien au Fammenien, le sillon de fermeture est dans sa portion antérieure distinct à profond.
  • Pygidium : Plus petit à significativement plus petit que le céphalon.

genre

Chotecops

CHLUPÁC 1971

Trilobites du Dévonien (de l'Emsien inférieur à l'Eiffelien supérieur), rencontrés en Europe et en Afrique du Nord.

  • Céphalon : Contours très largement arrondis, ou paraboliques.
  • Yeux grands à très grands.
  • Aire postoculaire sensiblement à considérablement plus grande que 1/2 fois la longueur oculaire.
  • Aire sous-oculaire modérée à considérable, entre 1/2 et une fois la hauteur oculaire.
  • Nombreuses files dorso-ventrales de lentilles avec nombre maximum de lentilles modéré.
  • Décompte des lentilles peu fixé au sein du genre, et moyennement fixe au sein des espèces, avec une moyenne de 18 files de lentilles pour 6 lentilles max. (13 - 22 / 5 - 8).
  • Bordure latérale étroite, pointue.
  • Sutures faciales nettement développées, continues dans leur portion frontale, crénelée dans leur portion génale.
  • Granulations fines à très fines, rapprochées ou dispersées, voire obsolète.
  • Pygidium : Contour largement à très largement arrondi.
  • Segmentation délicate, ou nette à très nette.
  • Rachis étroit à très étroit, long, avec le bord rachidien postérieur atteignant la bordure pygidiale.

Espèce

ferdinandi

KAYSER 1880

Trilobites atteignant des dimensions importantes (longueur : jusqu'à 120 mm). Distribution : Dévonien inférieur, Emsien inférieur. E et W des Montagnes Rhénanes.

  • Céphalon : A peu près deux fois aussi large que long.
  • Glabelle à sa largeur maximale environ deux fois plus large qu'en L1.
  • Distribution homogène des granulations sur les surfaces dorsales.
  • Granulation moyennement fines (en forme de chapeau, de cônes plats ou de cônes boursouflés).
  • Nombre de granulations en transversal en L2 : environ 7-12, en L3 : environ 10-16.
  • Granulations de plus en plus rapprochée en frontal.
  • Divergence des sillons dorsaux dans leur portion L2-L3 mesurée entre 75° +/- 15°.
  • Longueur de l'aire rétro-oculaire (HUA) : 0,18 à 0,36 fois la longueur de l'aire visuelle.
  • Longueur de l'aire sous-oculaire (UUA) supérieure au 2/3 de la hauteur de l'aire visuelle (entre 0,8 et 1,40 fois la hauteur).
  • 18 à 20 files dorso-ventrales avec 5 à 6 lentilles maximum.
  • Pygidium : 1,5 à 2 fois aussi large que long (Bpyg/Lpyg = 1,7 +/- 0,3).
  • Rachis " mésorachidien " (Bfl/ Brh = 1,55 +/- 0,15).
  • Segmentation de l'axe ½ + 7 à 9 + E (E : Extrémité du rachis, cf. schéma).
  • Segmentation des plèvres : ½ + 5 à 7.
  • Granulations dispersées ("sparsinodos"), assez fines.
Sous-espèce ferdinandi KAYSER 1880

Trilobites relativement grands (jusqu'à environ 100 mm).

  • Céphalon : Granulations de l'aire dorsale de la glabelle moyennement fines, dispersées.
  • En L2 environ 10 +/- 1,5 éléments et en L3, 14,5 +/- 1,2 éléments.
  • Divergence des sillons dorsaux dans leur portion L2-L3 mesurée entre 70° +/- 15°.
  • Rapport de la largeur glabellaire maximale sur la largeur de la glabelle en L1 (B Lf / BL1) entre 2,2 +/- 0,1.
  • Longueur de l'aire rétro-oculaire (HAA) entre 0,21 +/- 0,03 fois la longueur de l'aire visuelle.
  • Longueur de l'aire sous-oculaire (UAA) entre 1,25 +/- 0,05 fois la hauteur de l'aire visuelle.
  • 20 files dorso-ventrales de lentilles avec 6 lentilles maximum.
  • Pygidium : 1,5 à 2 fois aussi large que long (Bpyg/Lpyg = 1,7 +/- 0,3).
  • Rachis "mésorachidien" (Bfl/Brh = 1,6 +/- 0,2).
  • Segmentation de l'axe ½ + 7 à 8 + E.
  • Segmentation des plèvres : ½ + 5 + (1) +((1? à 2?)).

 

Quelques précisions et remarques :

1) La formule pleurale apparaît non définie par Struve après confrontation entre divers spécimens (dont le néotype (référencé T. 1306, Paläont. Mus Humboldt-Univ. Berlin), le synthétogramme de EM. KAYSER 1880 (planche 3, figure 2) et divers spécimens étiquetté Chotecops ferdinandi ferdinandi). On notera que Kayser a retenu pour le synthétogramme ½ + 7 + (1).

2) la différence avec Chotecops ferdinandi hypsipedops se fait principalement par le nombre de files dorso-ventrales (18 contre 20) et une hauteur de l'espace sous-oculaire plus importante.

Aides et techniques pour la systématisation des sous-espèces des formes de C. ferdinandi :

1) La densité et la distribution des granulations (sculptures) sur l'aire dorsale de la glabelle.

Elles se dénombrent ou s'estiment en transversal, entre les sillons glabellaires L2 et L3. L'aspect des granulations entre dans une moindre mesure en jeu. (cf. sch. 2 et 3).

2) Le nombre de files dorso-ventrales de lentilles des yeux et le nombre maximum de lentilles par file.

Une notion classique de systématique.

3) La distance rétro-oculaire du milieu du sillon occipital jusqu'au bord postérieur de l'aire visuelle (Hinterer Augen-Abstand = HAA)

4) Et dans le même principe, la distance du bord inférieur de la surface visuelle jusqu'à la bordure (Unterer Augen-Abstand = UAA), rapportée à la hauteur maximale de l'aire visuelle.

Un petit schéma vaut mieux qu'un long discours ... ;) (Cf. sch. 5)

5) L'élargissement de la glabelle, corrélé à la divergence des sillons latéraux dans leur portion L2 - L3.

Cf. sch. 1.Correspond à la mesure DWDF : Divergenz-Winkel des Dorsal-Furchen neben der L2-L3 = Divergence des sillons dorsaux mesurée dans leur portion L2-L3.

6) La segmentation du rachis et des plèvres au pygidium.

Cf. sch. 4. Pas de "piège".

7) La largeur relative du rachis rapportée au pygidium.

Rapport de Bfl/Brh (Breite der Flanken / Breite der Rhachis = Largeur des plèvres sur largeur du rachis), cf. sch. 4.

Sch. 1 : mesures et axes du céphalon (D'après Struve. 1985).
Sch. 2 : comment décompter les granulations (D'après Struve. 1985).
Sch. 3: densité et aspect des granulations de Ch. f. ferdinandi (D'après Struve. 1985).

 

Sch. 4: Mesures et axes du pygidium (D'après Struve. 1985).
Sch. 5: Mesures et estimations de HAA et UAA (D'après Struve. 1985).

 

Résultats :

 

Systématisation des sous-espèces en fonction du rapport BLf/BL1 et de la divergence des sillons latéraux. (D'après Struve. 1985).
Variations intersp. de la mesure de "HAA". (D'après Struve. 1985).

 

Clichés supplémentaires :

 

Mesure du paramètre "HAA".

Faites glisser la souris sur l'image ci-dessus...

Décompte du nombre des granulations en pratique.
Estimation d'un rachis "mésorachidien".

Faites glisser la souris sur les images ci-dessus...

Les spécimens de référence de Chotecops ferdinandi ferdinandi :

 

Néotype. T. 1306. Paläont. Mus. Humboldt-Univ. Berlin (d'après le moulage de SMF 3612). (D'après Struve. 1985).
Hypotypoïde. SMF 42006. (D'après Struve. 1985).
Hypotypoïde. SMF 42009. (D'après Struve. 1985).

 

Le spécimen de référence de Chotecops ferdinandi hypsipedops et sa diagnose :

 

Sous-espèce hypsipedops STRUVE 1985

Trilobite relativement grand (jusqu'à 80 mm de longueur).

  • Céphalon : Sculptures de l'aire dorsale de la glabelle plus ou moins fortement dispersées, fines.
  • En L2, 11 à 13 éléments et en L3, 16 à 17 éléments.
  • Divergence des sillons dorsaux dans leur portion L2-L3 mesurée entre 60 et 75° (moyenne vers 67°).
  • Rapport de la largeur glabellaire maximale sur la largeur de la glabelle en L1 (B Lf / BL1) entre 1,9 +/- 0,2.
  • Longueur de l'aire rétro-oculaire (HAA) égale à 0,22 fois la longueur de l'aire visuelle.
  • Longueur de l'aire sous-oculaire (UAA) entre 1,4 +/- 0,1 fois la hauteur de l'aire visuelle.
  • 18 files dorso-ventrales de lentilles avec 5 (jusqu'à 6 ?) lentilles maximum.
  • Pygidium : A peu près 1,55 fois aussi large que long.
  • Rachis "euryrachidien" (Bfl/Brh = 1,28 +/- 0,14).
  • Segmentation de l'axe ½ + 7 + E.
  • Segmentation des plèvres : ½ + 6.
  • Granulations probablement modérément de type "sparsinodos", plutôt fines.

 

Holotype SMF 42020. Vue latérale avec correction de la déformation. (D'après Struve. 1985).
Holotype SMF 42020. Vue ventrale. (D'après Struve. 1985).
Dispersion et taille des granulations glabellaires. (D'après Struve. 1985).

 

Le spécimen de référence de Chotecops ferdinandi kutscheri et sa diagnose :

 

Sous-espèce kutscheri STRUVE 1985

Trilobite modérément grand (jusqu'à 100 mm de longueur).

  • Céphalon : Granulations de l'aire dorsale de la glabelle modérément "sparsinodos".
  • En L2 9,5 +/- 1,5 éléments et en L3, 13 +/- 2 éléments.
  • Divergence des sillons dorsaux dans leur portion L2-L3 mesurée entre 80° +/- 8.
  • Rapport de la largeur glabellaire maximale sur la largeur de la glabelle en L1 (B Lf / BL1) : environ 2,1.
  • Longueur de l'aire rétro-oculaire (HAA) entre 0,33 +/- 0,03 fois la longueur de l'aire visuelle.
  • Longueur de l'aire sous-oculaire (UAA) entre 1,05 +/- 0,10 fois la hauteur de l'aire visuelle.
  • 20 files dorso-ventrales de lentilles avec 6 lentilles maximum.
  • Pygidium : A peu près 1,67 +/- 0,20 fois aussi large que long.
  • Rachis "mesorachidien" (Bfl/Brh = 1,60 +/- 0,20).
  • Segmentation de l'axe ½ + 7 + E.
  • Segmentation des plèvres : ½ + 5 + ?0.
  • Granulations de type "sparsinodos", plutôt fines.

 

 

Holotype SMF 42025. Déformation modérée. (D'après Struve. 1985).
Paratypoïde SMF 42026. Vue du pygidium bien conservé. (D'après Struve. 1985).
Dispersion et taille des granulations glabellaires. (D'après Struve. 1985).

 

Le spécimen de référence de Chotecops opitzi et la diagnose :

 

Sous-espèce opitzi STRUVE (1985)

Trilobite modérément grand (environ 80 mm).

  • Céphalon : Granulations de l'aire dorsale de la glabelle assez rapprochées.
  • En L2 environ 8 +/- 2 éléments et en L3, 11 +/- 2 éléments.
  • Divergence des sillons dorsaux dans leur portion L2-L3 mesurée à 81 +/- 2°.
  • Rapport de la largeur glabellaire maximale sur la largeur de la glabelle en L1 (B Lf / BL1) à environ 2.3.
  • Longueur de l'aire rétro-oculaire (HAA) entre 0,32 +/- 0,03 fois la longueur de l'aire visuelle.
  • Longueur de l'aire sous-oculaire (UAA) entre 0.75 +/- 0,20 fois la hauteur de l'aire visuelle.
  • Environ 20 files dorso-ventrales de lentilles avec 6 lentilles au maximum.
  • Pygidium : Bpyg/Lpyg environ 2.0. Rachis "meso-" à "lepto-rachidien".
  • Segmentation de l'axe ½ + 7 + E.
  • Segmentation des plèvres : ½ + 5 à 6.
  • Granulations pleurales rapprochées, modérément grosses, avec granulations sur les demi-côtes postérieures au moins.

 

Holotype en vue dorsale. SMF 42060. (D'après Struve. 1985). Taille réelle : 8,4 cm.
Holotype en vue ventrale. SMF 42060. (D'après Struve. 1985).
Dispersion et taille des granulations glabellaires. (D'après Struve. 1985).

 

Le spécimen de référence de Chotecops sterzeli et sa diagnose :

 

Sous-espèce sterzeli STRUVE (1985)

Trilobite moyennement à assez grand (jusqu'à environ 130 mm).

  • Céphalon : Granulations de l'aire dorsale de la glabelle assez rapprochées, rarement légèrement dispersées.
  • En L2 environ 14 à 16 éléments et en L3, 17 à 21 éléments.
  • Divergence des sillons dorsaux dans leur portion L2-L3 mesurée entre 60 et 75°.
  • Rapport de la largeur glabellaire maximale sur la largeur de la glabelle en L1 (B Lf / BL1) entre 2,1 +/- 0,1.
  • Longueur de l'aire rétro-oculaire (HAA) entre 0,28 +/- 0,03 fois la longueur de l'aire visuelle.
  • Longueur de l'aire sous-oculaire (UAA) entre 1,17 +/- 0,15 fois la hauteur de l'aire visuelle.
  • Entre 15 et 20 files dorso-ventrales de lentilles avec 5 à 8 lentilles maximum.
  • Pygidium : Bpyg/Lpyg = 1,65 à 2.1.
  • Rachis " euryrachidien" à "leptorachidien".
  • Segmentation de l'axe ½ + 7 à 8 + E.
  • Segmentation des plèvres : ½ + 5 à 6.
  • Granulations pleurales et axiales fines

 

Holotype en vue dorsale. SMF 42050. (D'après Struve. 1985).
Holotype en vue ventrale. SMF 42050. (D'après Struve. 1985).
Dispersion et taille des granulations glabellaires. (D'après Struve. 1985).

Retour à la page d'accueil