Paralejurus dormitzeri
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Description du spécimen
- Spécimen complet, déroulé.
- Reposant sur gangue.
- Lentilles oculaires bien visibles.
- Très fort contraste avec la gangue.
- Longueur : 80 mm.
- Dévonien.
- Maroc.
- NB : Le céphalon et le pygidium présentent des terrasses
cuticulaires concentriques parfaitement visibles.
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Vue latérale gauche.
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Vue dorsale
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Diagnose :
Ordre
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Corynexochida
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KOBAYASHI 1935 |
- Céphalon : hypostome coïncidant ou, chez les formes dérivées,
suspendu.
- Sutures faciales opisthopariales.
- Bordure cranidiale souvent saillante.
- Glabelle typiquement allongée en forme de pilon avec sillons glabellaires
évasés.
- Sillons glabellaires (si présents) classiquement à disposition
évasée, la paire postérieure se dirigeant abruptement
vers l'arrière, l'antérieure étant concave en avant.
- Sillons parfois en puit.
- Thorax: typiquement 7 à 8 segments (de 2 à 12,
rarement plus).
- Extrémités pleurales souvent épineuses.
- Pygidium : généralement isopygidial ou subisopygidial.
- De forme variable.
- Parfois épineux.
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Sous-ordre
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Illænina
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JAANUSSON 1959 |
Formes du Cambrien supérieur jusqu'au Dévonien.
- Céphalon : glabelle élargie frontalement.
- 4 paires de sillons glabellaires latéraux, souvent obsolètes ou absents.
- Impressions musculaires extra-axiales céphaliques (lunette).
- Sutures faciales opisthopariales, mais distinctivement divergentes
antérieurement.
- Yeux souvent situés sur la partie postérieures des joues, près des
sillons axiaux.
- Terrasses cuticulaires fréquentes, particulièrement sur les extrémités
distales de l'exosquelette dorsal et la doublure ventrale, habituellement
large.
- Hypostome suspendu (coïncident, mais avec perte de la relation
directe avec la glabelle)
- Plaque rostrale limitée par des sutures de jonction, ankylosées chez
les derniers représentants du genre Panderia.
- Effacement de la trilobitation fréquent.
- Thorax : 8 à 10 segments.
- Pygidium : isopyge à subisopyge.
- Arrondi postérieurement.
- Axis trapu.
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Super-Famille
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Illænoidea |
HAWLE & CORDA
1847 |
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Famille |
Styginidæ (=Scutelluidæ) |
VODGES 1890 |
Formes primitives :
- Céphalon : Glabelle étroite, légèrement
élargie au niveau du lobe frontal
- Glabelle dépourvue de sillons glabellaires ou d'impressions
musculaires.
- Pygidium : Trapu.
- Rachis étroit.
- Doublure étroite.
Formes plus récentes :
- Céphalon : Lobe frontal fortement dilaté.
- Hypostome à corps central subtriangulaire, lobe postérieur
bien développé et maculæ proéminentes.
- Pygidium : Au moins aussi large que long.
- Axis court et généralement trilobé.
- Large doublure.
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Genre |
Paralejurus |
HAWLE &
CORDA 1847 |
Carapace soufflée.
- Céphalon : Fortement convexe.
- Glabelle large, dilatée antérieurement.
- Sillons dorsaux obsolètes.
- Petits librigènes aciculaires.
- Sillons et anneau occipitaux très large (tr.)
- Grande plaque rostrale très convexe.
- Thorax : Axis bien plus large que les plèvres.
- Pygidium : Renflé et presque lisse.
- Rachis non trilobé, souvent indistinct.
- Cötes pleurales faiblement différenciées par de
fins espaces intercostaux.
- Doublure modérément large et test épais.
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Espèce |
dormitzeri |
? |
- Pygidium : Parabolique.
- Allongé.
- Très convexe.
- 7 paires de côtes convexes
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Clichés supplémentaires
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Phénomène rare chez Paralejurus dormitzeri
: les lentilles sont parfaitement visibles. Notez leur très petite
taille.
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Vue frontale: céphalon fortement convexe, terrasses
cuticulaires nettes.
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Spécimen supplémentaire :
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Description du spécimen
- Spécimen complet.
- Sur gangue, mais partiellement dégagé.
- Lentilles oculaires non visibles.
- Terrasses cuticulaires bien visibles, notamment sur les doublures
céphalique et pygidiale.
- Longueur : 75 mm.
- Dévonien.
- Maroc.
- NB : Trilobite en posture de repos supposée dans un terrier
en "U"
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Spécimen complet en vue latérale gauche.
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Spécimen complet en vue dorsale.
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Vue ventrale du céphalon : terrasses cuticulaires
sur la doublure.
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Vue ventrale du pygidium : idem.
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Vue dorsale du pygidium.
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Quelques précisions et remarques :
1) Ce trilobite, comme de nombreux trilobites marocains, est souvent
copié; généralement, il n'est pas difficile de différencier
une copie d'un vrai spécimen, mais il faut rester humble ;) RETENEZ qu'un
spécimen vendu à un prix dérisoire est certainement un
faux. Les deux spécimens ci-dessus peuvent être trouvé entre
70 et 120 euros environ. Un peu moins, estimez vous heureux, un peu plus, c'est
du vol ;)
2) Exemples de faux probables ou de restaurations honteuses. Ils
trainent souvent sur Ebay et bien sûr dans de nombreuses bourses... (A
ce sujet, il est regrettable que les organisateurs ne prennent pas plus de mesures
pour éviter ce genre d'exposants n'écoulent leur marchandise).
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